La mémoire de la papeterie de villognon en Charente (16) en mars 2023

Un reportage fait par la Charente Libre en mars 2023

Merci à toutes et tous celles et ceux qui m'ont félicité, remercié ,encouragé de faire revivre cette usine et surtout continuer ma démarche , garder la mémoire de notre usine et la mémoire ouvrière et aussi en hommage à ceux qu'il l'on créer et l'on fait vivre pendant plusieurs années et par la même occasion un pied de nez à ceux qui l 'ont détruite et certains qui n' ont rien fait pour la sauver. Pourtant  le syndicat s' est battu et a fait  des appels au secours mais quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage. 

Quelques une de nos démarches pour sauver notre usine

 Les années 80

On avait réussi à faire participer à notre démarche les maires des  cantons de Mansle, Aigre, Saint Amant de Boixe et jusqu’à Ruffec du fait que l'on avait des  personnes de tous les villages  autour de Villognon et au-delà qui travaillaient à la papeterie de Villognon.

Une délégation reçu à l'époque par le préfet d'Angoulème M.Barbot  avec les maires de Villognon, Luxé, Xambes, Fouqueure, Vervant, Marcillac, Ambérac, Cellettes, et j' en oublie surement  mes excuses .accompagner du député du nord Charente M. André Soury et  un représentant de l'union départemental C.G.T M.Alain Guitart pour tirer la sonnette d'alarme notre usine était en danger.

 

Quand notre président de la république de l'époque M.François  Mittérrant  est venu en déplacement à Angoulême avec M.Gaston Deffert, et Édith Cresson on avait demandé une audience et on avait été reçu par un de ses collaborateurs pour déposer un dossier  pour sauver notre entreprise.

 

On avait aussi  fait une soirée à  la radio sur RADIO- COULGENS ou les auditeurs pouvaient nous poser des questions on état la pour répondre à toutes les questions et expliquer nos problèmes et lancer une alerte nous le syndicat C.G.T on voulait sauver notre boutique à  tout prix ,mais  à notre grande désolation on a pas été entendu.

Certains politiques on fait la source oreille , et on se battait contre un moulin à vent.

 

Sans compter les grèves que l' on a fait plus les affiches que l' on collait partout ainsi que les tracts que l' on distribuait  partout.

 

Pourtant notre usine était bien placé  au point de vue géographique on était à 3 km de la gare de marchandises de LUXÉ à 6 km de MANSLE  de la nationale 10, et au bord de la Charente  ou l'on puisait l'eau. et on frabricait notre électricité.

Notre zone d'actions  avait 5 régions regroupant 16 départements Poitou- Charentes,le limousin,l' aquitaine, Partiellement Midi-Pyrénées 19% de superficie nationale.

 

 

QUAND ON VEUT TUER SON CHIEN ON

 

DIT QU'IL A LA RAGE

 

 

Liste du personnel muté  lors de l 'achat de la papeterie de Villognon en 1986 par Ménigault-Otor à ITEUIL  prés de POITIERS.

Je mets la liste du personnel  fin 1986 la direction MENIGAULT  avait pris la décision   au bout à peine d'un an  l'achat de notre usine de la fermer . le personnel est éclaté en 3 groupes une partie mutée à Iteuil dans la vienne une autre partie à Cognac  ou la société Ménigault avait d' autres usine et un groupe plus restreins qui restera  a Villognon. jusqu'à fin 1986  à la fermeture définitif de notre usine de Villognon. Et un petit groupe de personnes à qui on proposera de partir en pré-retraite sous la forme du F.N.E  une loi qui avait été faites par le gouvernement la garantie de salaire jusqu'à l âge de la retraite et en plus la prime de licenciement  un avance pour eux......

Liste du personnel muté a ITEUIL près de POITIERS

Liste du personnel muté a Cognac

Liste du personnel qui reste sur le site de VILLOGNON

Liste du personnel qui part en pré-retraite

je vous  mets les conditions qui a l'époque avait été négocier par le syndicat C.G.T. pour les personnes mutées à ITEUIL et à Cognac

 

La galère ou plutôt l' enfer qu' on vécu le

 

personnel de VILLOGNON

 

IL faut le faire savoir ce qu' on vécu le personnel de VILLOGNON à ITEUIL près de POITIERS pendant des années jusqu' à la fermeture les années 1990

L' usine de ITEUIL  travaillait en 3 X 8 et le personnel de VILLOGNON muté à ITEUIL était à 1 h de route  de l' usine les femmes en 2 x 8.

Il y avait un car de ramassage au départ de VILLOGNON.

Pour l' embauche de 5 h du matin le car prenait les ouvriers un peu avant 4 h il débauchaient à 13 h et 1 h de route pour le retour et encore un peu de temps pour joindre leur domicile et le matin pareil pour venir à VILLOGNON.

Pour l' embauche de 13 h le car les prenait  un peu avant midi  à VILLOGNON et le soir débauche à 21 h 1 h pour le retour pour VILLOGNON et encore du temps pour arriver au domicile il faut dire que quelques ouvriers avaient une vingtaine de kilomètres encore à faire.

Pour l' embauche de nuit à 21 h le car prenait les ouvriers un peu avant 20 h et le matin débauche à 5 h et 1 h de route pour le retour  à VILLOGNON et encore une bonne demie heure pour arriver à leur domicile.

Pour le personnel  masculin qui travaillait en 3x 8 des repas à n' importe quelle heure  et je vous dit pas le sommeil  tout chambouler.

Le personnel féminin était en 2 x 8  la même chose les repas et le sommeil tout décaler très dure pour les femmes.

Pour le personnel de jour ils prenaient le train  à la gare de LUXÉ 6 h du matin  et à quelques kilomètres de leurs domicile ,arriver en gare d' ITEUIL  un taxi les attendait pour les emmener à l' usine à environ   3 à 4 km le taxi faisait 2 tours .

Le soir débauche  17 h 30 le taxi attendait pour les ramener à la gare d' ITEUIL  et même chose 2 tours .

Il y avait 1 h d 'attente et la gare d' ITEUIL celle- ci était  en pleine campagne et plein champs et en plus aucun abris et l ' année 1987 il avait fait très froid du moins 20 degré  et de la neige imagez vous la galère, l ' hiver on ne voyait pas le jour le matin il faisait nuit et le soir aussi et en plus le vendredi soir le train était archi bonder  depuis la gare de POITIERS  d' étudiants qui rentraient sur ANGOULÊME il arrivait parfois le contrôleur nous faisait  monter  dans la soude à bagages..

il y avait bien un 2 eme train à 19 h moins bonder mais il fallait attendre 2 h a la gare d 'ITEUIL sans abris n' y rien et je vous dit pas le pire quand il pleuvait.

Mais il fallait bien aller travailler pour faire bouillir la marmite les jeunes ne feraient  pas ça aujourd’hui.

Voila ce qu' a vecu le personnel de Villognon pendant des années jusqu' à la fermeture  une 2 eme fois  de l' usine ,une galère pas humain et inacceptable.

Il faut dire  que sur 30 personnes mutés à ITEUIL la moitié ont démissionné il faut les comprendre entre le trajet ,le travail , l' ambiance ce n' était pas possible.

 et certains n' ont pas retrouver de travail et on vécu une situation de galère catastrophique.

 

Voila ce que peut faire des patrons avec

 

toutes les 

 

conséquences pour les ouvriers  en

 

fermant les usines

 

Gardons la mémoire ouvrière

 

et faites le savoir

 

Gardons la mémoire de notre usine

 

ET SURTOUT NE PAS TOMBER DANS L'OUBLI.

 

 

NOTRE PAPETERIE DE VILLOGNON

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annie Pelladeau responsable syndicale

  A l'époque j'étais responsable syndical , déléguée au comité d'entreprise  comme secrétaire .déléguée du personnel et au comité d'hygiène et sécurité.

Au commande du syndicat C.G.T nous étions majoritaire car il n'y avait pas d' autres syndicat dans l 'entreprise et une  majorité de femmes.

Avec  mes collègues nous avons fait du bon travail on peut en être fière de nous.

Mais lors de la mutation du personnel la direction nous à séparer on a été muter dans des entreprises différentes diviser pour mieux régner.

Un petit coucou à mes collègues  syndical de l' époque Danielle Barusseau la trésorière  du comité d'entreprise .Paulette Leblouc, Micheline Perron,  Luce Goujeau Collette Chauveau, Jean-Marc Chauveau. Daniel Henau, Pelladeau Roger, Moujard Rémy.

Moi Annie Pelladeau pas question  de lâcher mes fonctions  de syndicaliste qui m'a valu un harcèlement  très instance  j'ai vécu un calvaire je vais  vous  le raconter.

Mais avant je vais raconter une anecdote qui m' ai arrivé parmi temps d'autres mais celle c' y   elle est coton.

 

MON anecdote

 

Suite à un harcèlement très instance

 

J' étais en dépression et je travaillais quand mème et autant vous dire que j'étais pas bien avec un traitement très très lourd et on s 'acharnait   toujours contre moi sans relâche pour me faire craquer.

Faut savoir que j' arrivais le matin par le train vers 7h30 à l'usine je pointais à la pointeuse et j 'embauchais aussitôt jusqu’à midi  puis je repointais à 13h30 jusqu’à 17h30 je donnais  1/2 heure à l'entreprise tous les jours j' allais pas attendre 1/2 heure dans mon bureau à attendre 8h du fait que j'avais pointer.

 

un jour du à ma dépression  et un traitement lourd vers 11h30 je me suis pas sentie bien, pas bien  du tout  comme j"étais seule dans mon bureau je me suis dit je vais faire ma pause maintenant  pour récupérer un peu, je suis été pointé pour être dans les règles et je rembaucherai plus tôt et sans manger je me suis  mis la tête sur mon bureau pour  essayer de récupérer un peu et me reposer.

 

un moment plus tard  j'ai le chef du bureau d'études  qui rentre dans mon bureau  M. DELAUZE qui  m' apportait des tests à faire sans me demander si j'avais  besoin d'aide ou de quelques choses il  est reparti et s' est empressé allez chercher le directeur M. LETASSEY pour qui contrôle que je m'étais mis en pause   la tète sur mon bureau ,il m'a dit çà va je lui est répondu  non je suis pas bien et il est reparti  sans me demander quoi que soit  d' autres vraiment indifférent.  

 

Le lendemain j'ai été convoqué au bureau  du directeur  M. LETASSEY   en présence de M.Devauze  qui m'avait surpris la tête sur mon bureau  on  m' a reprochée  d'avoir débaucher avant midi et l' on m' a sanctionner  d ' un jour à pied pour non respect du règlement d' embauche  s' est à dire 8 h  à midi et 13h 30 à 17h 30 même que j embauchais plus tôt le matin  ils ont rien voulu savoir j' avais débauché avant midi.

 

ils voulaient se venger.

mais s est vrai que j'étais très en colère  je leur ai reprocher qu' ils ne m'avaient  pas porter secours, rien l'indifférence total n' y  l' un n' y l'autre ,  ils  ne m' avaient  pas demander si j' avais besoin d' aide , j' avais traité M. DELAUZE  de mouche  à merde pour non assistance  et il s'était empressé d' allez chercher le directeur au lieu d' aller chercher l' infirmière qui était la secrétaire du chef du personnel  M. JUDE  son bureau était à quelques mètre de mon bureau

Suite à ça j' ai été en arrêt maladie et hospitalisée 3 semaines du à ma dépression.

qui prouve que ce jour la j' étais vraiment pas bien.

 

UNE INDIFFÉRENCE TOTALE, NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DIFFICULTÉS .

 

 

Mon harcèlement  très instance.

 

Lors de ma mutation  avec mon mari à l 'usine Ménigault dans la vienne près de Poitiers (86).

je travaillais comme employée de laboratoire à la journée donc je prenais le train tous les matin à 6 heures en gare de LUXÉ et je revenais le soir  au train de 19h l' hiver je voyais pas le jour.

 

Mais avant mon arrivée et celle de mes collègues de Villognon il y avait eu une réunion des cadres et des contremaitres  de l'usine de MENIGAULT pour signaler notre arrivée et là , la direction avait averti tout ce petit monde de notre arrivée et bien sur celle d'Annie Pelladeau responsable syndical  qui politiquement était une femme dangereuse et l' on   ne devait pas me faire de cadeau. J'étais la personne à abattre.

 

Je l ' ai su plus tard par un contremaitre qui me l ' avait répéter  et qui partait en retraite il ne risquait plus rien de parler.

Mon arrivée fut pour moi la descente aux enfers.

Lors d'une réunion un jour  le directeur de fabrication   qui avait un peu forcer sur l' alcool m' avait dit les yeux dans yeux  APRÈS L' ACHAT DE L USINE de VILLOGNON IL AURAI FALLU QU 'AU CHANGEMENT DE FACTION UNE BOMBE TOMBE SUR L'USINE.

 

Çà prouve leur mentalité et leur intention comme cela il  y aurait plus de personnel,  plus d' usine et eux ils auraient  eu le potentiel de clients  il faut le faire quand même je m' en rappellerai toujours.J oublierai jamais cette phrase jusqu’à souhaiter la mort à tout le personnel  faut le faire quand même .

 

La première journée de mon arrivée au  laboratoire  garni de caisses de mon matériel qui avait été  rapatrié de l' usine de Villognon  à l usine d' Iteuil et  à moi de me débrouiller

 je devais installer mon matériels et j' ai rapporté de chez moi  le lendemain ma trousse avec mon  petit mareriel.

Bonjour l'accueil  j' avais aucun petit matériel règle. crayons , stylos, gomme ,agrafeuse j' avais  rien à  me servir.

 

Les jours qui ont suivis, là les réprimandes sont tombées.'

A Villognon étant  contrôleur de qualité je devais allez dans l 'usine à différentes machines prendre des échantillons  et  les rapporter au laboratoire pour faire des  testes sur le papier que l' on fabriquait  à la machine à papier  et  sur les bobines qui arrivaient de l' extérieur qu' on achetait pour la fabrication du carton à l' onduleuse. Ensuite j 'allais chercher  des échantillons à la sortie de l'onduleuse pour faire d'autres testes puis sur plusieurs machines dans l 'atelier pour faire des testes après  fabrications des caisses en cartons .

 

Mais là droit de véto interdit d’aller dans l' usine   les ouvrières et les ouvriers des machines devaient me poser des échantillons devant la porte du laboratoire ils avaient l'interdiction de rentrer dans mon bureau s'était à moi de les rentrer dans le laboratoire. les contrôles était faussés puisse que s'était les ouvrières ou les ouvriers qui devaient m'apporter des échantillons bien sur qu' ils prenaient que des bons pas des échantillons douteux.

Interdiction  pour moi d’aller dans l 'usine on me coupait tout contact avec le personnel.

J' avais l'interdiction d' allez manger à midi au réfectoire je devais rester manger dans mon bureau, interdiction de rester à la machine à café je devais prendre  mon café et venir le boire dans mon bureau.

 

je me suis présenté aux élections du personnel et j'ai été élue haut la main ça n' a pas fait plaisir à la direction ça n' a fait qu'aggraver mon cas. Suite à cas  on a voulu me baisser mon salaire, j' ai saisi l' inspecteur du travail de POITIERS de P.1 il voulait me dégrader à O.S.1  s'est a dire une baisse de 7 coefficients  en dessous ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère  pour moi s'était un saut en arrière de ma carrière  d'au moins 20ans  et le meilleurs  comme poste de travail il me mettait aide au laboratoire et le plus fort  j' étais toute seule  comme  employée  au laboratoire  CHERCHER L'ERREUR . En plus  quand j' ai été mutée à Iteuil 1 an après l' achat de la papeterie  sur la liste du personnel muter à Iteul j'étais bien inscrite contrôleur de qualité. Je suis entrée dans l 'entreprise  à VILLOGNON à l' age de 16 ans et demi comme manœuvre 1 e catégorie  et je n'ai fait  que m'améliorer d'année en année.

 

  Je suis devenue piqueuse au coefficient O.S.1 puis machiniste  coefficient O.S2 ensuite cariste coefficient O.S.2,2 et enfin contrôleur se qualité  coefficient P.1  ce qui prouve bien que s' était une sanction disciplinaire ils n' ont pas eu gain de cause l' inspecteur du travail de POITIERS est intervenu  et le comble dans tout ça le président directeur du groupe MENIDAULT OTOR de PARIS  M.JEAN YVES BACQUES  en personne m' avait envoyé un courrier tout mielleux me demandant de ne pas ouvrir un contentieux s'est a dire ne allez aux prud' hommes si je n' avait pas gain de cause avec l' inspecteur du travail  il avait rien à me reprocher sur mon travail sois disant que je  ne faisait pas le même travail que la personne avant moi partie en retraite Mme BREAU.

 

Faux Harchi faux j'avais à Villognon du matériel ultra moderne  relier à un ordinateur alors qu' à Iteuil il y avait trois fois rien  comme matériel  et en plus vieilli et manuel. En plus je faisais des testes sur le papier avec de la teinture d'iode s'est moi qui leur ai appris  cette formule  ils ne connaissaient pas .j' avais appris lors de ma formation de contrôleur de qualité à l' usine de Villognon que j'avais réussi. je connaissais mon travail sur le bout des doigts.

 

Comment cette personne pouvait elle  faire mieux que moi elle m'avait pas le matériel à approprier puisque moi le matériel moderne  de l'usine de VILLOGNON qui a été rapatrier à ITEUIL  au laboratoire en même temps que moi CHERCHER L'ERREUR?

J' en pouvait plus j' ai fait une dépression j' ai démissionné de déléguée pour avoir la paix mais le harcèlement à fait que continuer sans relâche .

J' avais des reproches au quotidien ,  UN ACHARNEMENT DE DINGUE .il y avait  toujours quelques choses qui n'allait pas. J' en pouvait plus.

 

j' ai fait  une tentative de suicide  sur mon lieu de travail ,mais il ne m' ont pas lâcher ils ont monter une machination contre moi. il fallait allez plus loin.

je ne sais pas comment il on appris que mon mari était jaloux et colérique  et il se sont servi d'un ouvrier et lors d' une embauche  à la pointeuse  il a balancé à mon mari qu' il était cocu qu'il m'avait vue. je vous dis pas mon mari fou de rage s' est pointé dans mon bureau  et m 'a dit on va s'expliqué ce soir . il fallait que je réagisse  sinon le soir j' aurai passée  un mauvais quart heure .Pour moi s'était pas possible j ai dit a mon mari va le chercher et ramène le moi ,chose faites dans mon bureau quand j ai dit a cette personne tu m'as vue faire quoi et ou il s'est pouffé de rire et disant à mon mari je t ai bien eu. La  j' ai pété les plombs je  l 'ai attrapé par le col et gifler à deux fois et je suis tombée  dans les pommes j ai fais un malaise. Il a fallu faire venir un médecin dans l' 'entreprise pour me faire des soins et ce Monsieur part la suite m' a fait un certificat pour mon procès en justice il avait compris la machination contre moi.

 

La  direction avait gagné, j' avais fait la faute .J' ai été licencier pour faute grave.

mais j' ai rebondi j'ai saisi les prud'hommes et je suis allez en justice avec l' aide du syndicat C.G.T DE POITIERS.

Quelques jours après que j 'ai  saisi  les prud'hommes le directeur  du personnel  M. FOUGERAT du groupe de Paris m' a téléphoné en disant qu'il allait passer me voir j' ai accepté, ce monsieur est venu de PARIS en voiture chez moi à LUXÉ  en Charente mais j 'avais compris.

le jour gy j'avais tout prévu un de mes fils était dans la pièce à coté de la cuisine avec un petit poste pour enregistrer la conversation.

Ce brave monsieur est arrivée fier comme  un poux il s 'est assis et m'a dit Mme Pelladeau  on vous demande de pas allez aux prud' hommes et il a sorti un chéquier et m' a dit, Mme Pelladeau votre somme sera  la notre, alors la  je me suis rebiffer et je lui ai dit  ce que je pensais  ce qu' on m' avait fait vivre pendant des mois et des mois sans relâché, j' ai failli en crevé jusqu' a atteindre ma dignité de femme  , oh non je  ne mange pas de ce pain la, l' argent ne m 'intéresse pas j' avais envie de vomir. et je vous assure il a insisté, insisté mais si on peut trouver un arrangement votre somme sera la notre. J' ai dit non il est reparti tout penaud .Mme PELLADEAU RÉFLÉCHISSAIT BIEN. non s est tout réfléchi.

 

je savais que mon fils était en train d' enregistrer et ça m'a servi pour mon avocat et la justice

j' ai perdu aux prud'hommes comme s' était des patrons qui présidait, Ménigault avait  du leurs graisser la patte..

j' ai poursuivi en appel et j'ai gagné , Ménigault a fait appel en cassation et j' ai gagné aussi en cassation et mon cas fait juriste prudence  ils ont été condamné à me rembaucher mais ils  n'avaient pas envie de revoir ma gueule  et moi non plus ils ont été condamné à me verser  1 an de salaire, de rembourser le chômage  et la sécurité sociale pour ma dépression. Et plus ma prime de licenciement  pour 33 activité 1/4 de mois par année de salaire s' est a dire 33 années.

 

J AI ÉTÉ RÉHABILITÉ RETROUVER MON HONNEUR  ET MA DIGNITÉ DE FEMME.

MAIS POUR MON COUPLE CA A FOUTU UN SACRÉ BORDEL CA PAS ÉTÉ FACILE IL Y A EU TOUJOURS UN DOUTE. ÂPRES MON LICENCIEMENT JE SUIS RENTRÉE A  L' A.D. M .R .EMPLOYÉE A DOMICILE POUR LES PERSONNES ÂGÉES ET EN MÊME TEMPS J AI FAIS UN FORMATION A LA CROIX ROUGE  COMME AIDE SOIGNANTE  J' AI FAIS DES STAGES A L' HÔPITAL DE GIRAC  A ANGOULÊME AINSI QU 'A L’HÔPITAL DE RUFFEC  ET JE SUIS RENTRÉE  ÂPRES MON DIPLÔME DANS UNE MAISON DE RETRAITE A AIGRE (16) LES TILLEULS COMME VEILLEUSE NUIT OU J 'AI FINI MA CARRIÈRE AVEC DES PATRONS CHARMANTS ET  J'AI MIS FIN A MA CARRIÈRE  QUELQUES ANNÉES APRÈS POUR PRENDRE MA RETRAITE EN 2001 BIEN MÉRITE ÂPRES PLUS 43 ANS D 'ACTIVITÉ . JE SUIS TRÈS FIÈRE DE MON PARCOURT. ET EN MÊME TEMPS J'AI  ÉLEVÉ QUARTES GARÇONS  MERCI A EUX QUI M 'ONT ENCOURAGER A FAIRE CE SITE ET RACONTER MON HISTOIRE ET GARDER LA MÉMOIRE OUVRIÈRE S' EST TRÈS IMPORTANT DE FAIRE CONNAITRE COMMENT LES PATRONS PEUVENT DÉTRUIRE UNE PERSONNE SYNDICALISTE ET JUSQU’OÙ ILS PEUVENT ALLEZ AVEC LEUR ARGENT ET FAIRE CONNAITRE A TOUS  MON HARCÈLEMENT ET  ILS ONT ENTRAINÉ AVEC EUX TOUT L'ENCADREMENT DE L'USINE, ON ME REGARDAIT COMME UNE PESTIFÉRÉE. JE SOUHAITE A PERSONNE DE VIVRE  CE QUE J'AI VÉCU.

 

 

                                          J'AI VÉCU L'ENFER

 

 

 

 

 

 

Compte rendu de la cour de cassation

NOTRE GALÈRE

il faut savoir que je prenais le train le matin  gare de LUXÉ à 6 heures du matin avec NICOLE ET JACQUES BRUMELOT et JEANINE ET MICHEL CHAMBRAUD  ET PASCAL GRENET   lui  qui prenait le train  lui à RUFFEC on arrivait à ITEUIL à 7 heures on avait un taxi qui nous attendait à la gare  pour nous emmener à l' usine  à 3 ou 4 km il fallait qu' il fasse 2 tours. On arrivait à l' usine vers 7 h 30 il fallait pointer et chacun partait à son poste de travail. Le soir on débauchait à 17 h 30 le taxi était là qui nous attendait pour nous ramener à la gare.  La gare d' ITEUIL  était en plein champs  , pleine campagne  à tous les vents rien pour se mettre à l' abris je vous dis pas l' hiver ou quand il pleuvait on s' abritait  contre  un pilier les uns coller à coté des autres de la folie, une petite  chance il y avait une passerelle  les piliers nous servaient d' abris c' était  hiver 87  la on avait eu très froid il y avait eu de la neige du moins 15 ou moins 20 et le plus fort on avait plus d une 1 heure d' attente le soir en gare d' ITEUIL pour avoir notre train du retour. Mais  on avait pas le choix on allait au boulot.

 

Toujours dans mon rôle de déléguée  du personnel.

 

 j 'avais contacté le maire d' ITEUIL pour qu' il intervienne au prés de la S N C F pour nous demander un abris. l' hiver d' après on avait eu un abris en ciment sur trois coté  avec un banc s'était déjà un peu mieux . c ' était un monsieur de gauche je me souviens plus son nom désolée MERCI A LUI. Moi j' ai été licencié mais mes collègues ont vecu ça pendant des années jusqu' à la fermeture.

On était tous souder les uns les autres  et en  même temps on a bien rit des fois malgré notre galère , il me remontait le moral.

Mais  vue ce que je subissais chacun avait peur et fermait sa gueule s' était du chacun pour soit  je comprends et ça pendant des années.

Ce qu' on a vecu s 'était  inhumain, il fallait  bien travailler  pour faire bouillir la marmite.

Les jeunes ne ferai pas ça aujourd'hui.

Je vais arrêter mon bavardage mais il y aurait tant de chose à dire ,on pourrai écrire un livre

GARDER LA MÉMOIRE OUVRIÈRE

Pour moi de faire ce blog, m' a replonger dans mon calvaire et j' en suis toujours aussi émue et rien que d' en  parler j' en ai encore  la larme à œil.

MAIS LE PLUS IMPORTANT  POUR MOI , AVANT DE PARTIR POUR UN GRAND VOYAGE SANS RETOUR  ET D'AVOIR ENCORE LA MÉMOIRE ET TOUTE MA TÊTE MALGRÉ MES 82 PRINTEMPS S 'EST  D' ÉCRIRE MON  HISTOIRE et  GARDER LA MÉMOIRE.

 

LA MÉMOIRE OUVRIÈRE ET  QUE CA RESTE DANS LES ANALES ,ON SE RAPPELLERA DE LA PAPETERIE  DE VILLOGNON AINSI QUE DU SYNDICAT  DE L' ÉPOQUE  DE NOTRE GALÈRE ET DE NOTRE COMBAT EN TANT OUVRIÈRES MUTÉE A LA FERMETURE DE NOTRE USINE

ET EN TANT QUE MILITANTE DU SYNDICAT

 C.G.T. ET  SURTOUT NOTRE COMBAT.

Mes remerciements

Je  tiens à remercier  toutes les personnes qui m'ont soutenu  moralement et aider à la réussite de mon procès et à retrouver ma dignité de femme et aider à poursuivre mon chemin dans la vie et  réussir  ma fin de carrière et d' activité.Je tiens à leur rendre hommage  aujourd'hui et que ça reste dans les anales.

 

Plus particulièrement  mon avocat  qui m'avait été désigné  par l 'U.  départementale  C.G.T de Poitiers qui a fait un exélant travail Gilbert Marteau de Poitiers qui nous a quitter. Je remercie  pour  leur aide L'Union départementale C.G.T. DE Poitiers, L'Union départementale C.G.T. D' Angoulême, La direction  départementale du travail de Poitiers,l' inspecteur du travail M. POUZET  ,La direction départementale du travail Angoulême, Les inspecteurs du travail Messieurs  Dubrocard, Pouvreau, Granet  le contrôleur Mme Chassine ainsi qu ' un représentent  de la Cramco  de Limoges  Comité d'hygiène et sécurité qui nous à quitté M. Joël Pouvreau  bien trop tôt, et aussi mes camarades déléguée C.G.T. de l'usine d' Iteuil  et en particulier

 

André Malichier

et Christian Gabillaud qui m 'ont beaucoup aider et accompagner  tout au long de mon procès merci à ceux,  la femme de  ménage  qui faisait les bureaux et les sanitaires à Iteuil Mme Michelle Archambaud qui m' a souvent vue pleurer et mal du fait de ma dépression elle me remontait le moral  MERCI MICHELLE , ainsi que son mari Georges Archambaud qui eux aussi avaient été  mutés à ITEUIL suite à la fermeture de leur usine.  Le médecin de Iteuil  Michel Grignoux qui venu me voir lors de plusieurs  malaises  sur mon lieu de travail et qui avait compris la situation et qui m'avait  fait un bon certificat qui m' a beaucoup aider pour mon procès .Mon médecin à Luxé  le  docteur Patrick Favreau qui m' a  accompagné lors de mes soucis et ma dépression. le docteur Josette Villeger psychiatre à Angoulême qui m’a suivie  pendant plusieurs années.

 

MERCI A TOUTES ET TOUS.

Je savais que j' avais du monde  derrière moi  et que je pouvais compter sur eux ,Et aussi tous ceux qui m 'ont soutenu encourager et les camarades déléguées avec moi à l' usine de Villognon.

DANIELLE ,PAULETTE ,MICHELINE,COLETTE, LUCE, UN SUPER GROUPE DE NANA, MERCI LES COPINES UN GROS BISOUS A TOUTES ON PEUT ÊTRE FIER DE NOUS, ON A FAIT DU BON BOULOT ET GARDONS LA MÉMOIRE DE NOTRE USINE ET GARDONS LA MÉMOIRE OUVRIÈRE. AINSI QUE LA MÉMOIRE DE SYNDICALISTE

MERCI  A VOUS TOUTES ET TOUS,JE VOUS EMPORTERAI DANS MON CŒUR.

BISOUS ANNIE

 

Courrier que m'avait envoyer le directeur général du groupe MENIDAULT -OTOR de PARIS JEAN-YVES BACQUES.

Courrier que m'avait envoyer la direction MENIGAULT de ITEUIL suite à mon procès en cours d'appel que j'avais gagné

mon solde de tout compte pour mon licenciement

Suite à on licenciement l’entreprise MENIGAULT à du me verser les sommes suivantes.

 

 

Mon licenciement plus la condamnation en cours d'appel leur a coutait cher pour eux s' est peut être pas grand chose . Et en plus ils ont du rembourser le chômage et la sécurité social suite à ma dépression ils ont été  reconnu responsable.

 

Pourtant ils se croyaient intouchable avec leur pognon.

et en plus il avait pris un grand cabinet d' avocats de PARIS.

Ménigault été représentée par  Maitre Innocenzi, substituant Maitre Lion ,avocats au barreau de PARIS

 

Mais s' est pour moi ma vengeance il se souviendrons d 'Annie Pelladeau et ils réfléchirons à deux fois à s'acharner sur une personne et pour moi mon cas fait juriste prudence çà restera dans les annales ma  consolation est pour moi très important de garder la mémoire ouvrière et faire savoir jusqu’où peut allez des patrons pour détruire une personne qui ne  fait que son rôle syndical et  monter toute une machination horrible pour arriver à leurs fins et jusqu' ou ils peuvent allez avec leur argent.

 

IL FAUT LE DIRE ET LE FAIRE SAVOIR. MERCI A TOUTES ET TOUS DE FAIRE CONNAITRE MON BLOG.

 

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