L' historique un peu du syndicat C.G.T à villognon

Le syndicat C.G.T a été créer en 1968

Après plusieurs  tentative  pendant plusieurs années sans résultat  ça tombait toujours a l'eau ,il y avait toujours  une personne  dans le lot qui allait avertir la direction de la démarche.

Je vous dis pas la réaction de la direction ainsi que les contremaitres on n’ont fait baver a ceux qui avaient entamé la démarche  de créer un syndicat.

 

Suite à ça beaucoup on quitter l' usine , à cette époque on pouvait  trouver du travail facilement dont  mon frère  Christian Roy est parti chez Rondinaud à la Rochefoucauld et deviendra délégué Syndicale chez Rondinaud  à la pantoufle charentaise.

Les années ont passées et en 1968 il y avait des grèves partout  en France et là nos anciens se sont lancés et on réussi  à créer le syndicat à Villognon.

Jean-François couillandeau, Maurice Ménard, Paul Barusseau, Jacques Négrier  Yves Grenet   et son frère Guy et bien d' autres.Donc un groupe de femmes mais a cette période nos hommes étaient un peu machos nous ont passait au se-gond plan.

 Et  s' était parti ,beaucoup de choses ont changés.

 

Les conditions de travail avec les délégués du  C.H.S.C.T) Comité d' hygiène de sécurité   se sont améliorées .Çà n' a pas été facile la direction à grincer des dents.

Pour nous les femmes derrière les piqueuses, les colis de caisses en carton  ne devait pas dépasser 25 kilos une grande avancée pour nous.

On faisait  des emballages pour l'électroménager télévisions, machines à laver , frigidaires pour emballer des mobylettes je vous dis pas hyper lourd.

 

Il y a eu les élections du personnel et du comité d' entreprise .

Les délégués du personnel  ont pu faire appliquer les hausses de salaire décider en réunion paritaire du livre et du papier carton.

Là les choses ont changées aussi  , tous  les ans il y avait un arbre de NOËL organiser par la direction  et là vraiment inacceptable, les enfants des cadres ,des contremaitres de la famille  de la bonne à tout faire  !!!!!!!!!!du directeur avaient des vélos , des jeux de mécanos et les enfants des ouvriers eux avaient des crayons de couleurs , une babiole.

le comité d entreprise a repris tout ça dans les règles, du fait que l' on avait une subvenions pour le fonctionnement du comité d' entreprise.

Tous les enfants du même âge avaient la même chose et de  la même valeur aucune différence cadre comme ouvrier.

 

La même chose en fin d 'année pour les étrennes  le directeur passait dans l' usine et distribuait des enveloppes à quelques ouvriers , toujours les mêmes. Les autres avaient droit a rien pas très normal.

 

Les délégués du personnel ont négocié et on a pu obtenir le 13 -eme mois. Une  partie au mois de juillet avant les vacances et le reste avant NOËL. On a obtenu les mêmes avantages  que des autres usines du groupe  La Rochette Cempa. On avait des contacts avec eux. Ils nous ont beaucoup aider, nous un groupe de nanas qui avait repris le syndicat derrière les hommes qui une partie était parti, nous femmes  on a  repris la relève pas question de laisser tomber le syndicat.

On allait faisait partie de la convention collective du livre et du papier carton  il y avait les grilles de salaire le manœuvre commençait  au Smic   et chaque  salarié  qui avait des responsabilité avait un salaire plus élevé en suivant la grille de salaire, on avait une bonne convention  collective ,on était payé plus cher que chez Rondinaud à la Rochefoucauld ou  chez Chagnaud à la Rochefoucauld, on allait aussi  avec les délégués du groupe La Rochette Cempa.   cité Bergère  puis plus tard à Montreuil. Et on parlait des conditions de travail , des avantages qu' ils avaient obtenu dans le groupe, MERCI A EUX.

Le mari de DANIELLE BARUSSEAU qui était partit travailler chez LEROY SOMER et qui était au syndicat C. G.T nous a beaucoup aider avec ses collègues C.G.T. Gérard Juin. Pierrot Veneau. Quand on avait des doutes ,des problèmes on allait les voir pour qu' ils nous donne des conseils MERCI A EUX .

 

Pour la médaille du travail la même chose , les uns avaient une enveloppe  les autre rien.

 

Après négociations les délégués du personnel ont obtenu  pour la médaille d' argent un quart de mois de salaire , la médaille de bronze la moitié d' un mois de salaire et pour la médaille d'or un mois de salaire tout le monde pareil.

Une majeur partie du personnel travaillait en faction les délégués avaient négocié une pause d' une 1/2 heure par jour pour casser la croute.

 

le comité C. H. S. C. T  a fait respecter un minium de chauffage l 'hiver  qui laissait vraiment à désirer et l' été des ventilateurs pour rafraichir , quand on sait qu'a l'onduleuse il y faisait 50 degré et le cartons sortait chaud de la machine. On a fait installer des distributeur de boissons en chaud et froid.

On a fait respecter le poids des paquets sur différentes machines et limiter aux maximum à 25 kilos. Les accidents dur travail en faisant des améliorations un peu partout . les risques  auditifs en faisant respecter les décibels ou le port du casque avec l'aide du médecin du travail  Mme MIRMONT et le contrôleur de la CRAMCO M.Joël Pouvreau.

 

Le comité d 'entreprise donnait aussi des chèques pour la rentée scolaire on  ne savait pas que l' on avait  pas le droit  de donner des chèques   et un jour on a été contrôler par L' URSSAF le directeur commercial nous avait dénoncer PIERRE GRENARD. 

 

Le comité d 'entreprise organisait des voyages pour les ouvriers et les enfants en collaborations avec l' école de VILLOGNON. une grande partie des enfants  étaient des enfants d' ouvriers de la papeterie

je pense que l' on a fait ,tout ce qu'on a pu pour améliorer les conditions de travail de tous. On a fait de la prévention sur les machines pour limiter les accidents , former des secouriste du travail,moi- même j ai été former aux secouristes du travail

On a  négocier certains avantages pour améliorer les salaires et respecter les grilles de salaire des hommes comme des femmes.

Au niveau du comité d entreprise on donnait des vêtements de travail 2 blouses pour les femmes et un pantalon  et un blouson ou 2 pantalons ou 2 blousons pour les hommes au choix payer par le comité d' entreprise une fois par an.

ON PEUT ÊTRE FIER DE NOUS

sans oublier que l' on s' est battu et rebattu pour sauver notre usine  sans relâche mais on s' est heurté à mur.

Certains hommes politique ont rien fait pour nous aider ils ont fait la sourde oreille par compte d' autres on fait leur maximum merci à eux ils se reconnaitrons.

 

On a pas eu la vie facile au syndicat de la papeterie les différents directeurs ont grincer des dents ça ne leurs faisaient pas plaisir d ' avoir un syndicat.

Ils ont voulu a plusieurs reprises nous sanctionner, mais on était vraiment acharner et rebelle dans notre rôle de syndicaliste.

A plusieurs reprise on nous a changer de poste avec une baisse de salaire, nous mettre à des postes d' hommes pour nous faire démissionner mais on a résister et faire valoir nos droit.

On a saisi les  prud' hommes, contacter l' inspection du travail et à chaque fois on les a fait reculer.

On peut être fier de notre parcours syndical beaucoup de choses ont  changer, les conditions de travail, les salaires, l' hygiène et la sécurité.

 

SOYONS FIER DE NOTRE PARCOURS

ET MERCI A NOS ANCIENS COLLÈGUES D' AVOIR RÉUSSI A CRÉER  

 

NOTRE SYNDICAT C.G.T

 

 

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